Sheila On dit…
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BABY BOUM !
(1945-1962)
Annie Chancel naît le 16 août 1945 à Créteil dans la banlieue parisienne et grandit dans le 13è arrondissement de Paris. Ses parents tiennent une confiserie ambulante et parcourent les alentours de la capitale sur les marchés. Vers l’âge de 8 ans, la petite Annie s’inscrit à des cours de danse classique et apprend le solfège pour jouer du piano. Un peu plus tard, l’adolescente veut devenir danseuse classique, écuyère ou acrobate.
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SALUT LES COPAINS
(1962)
En 1962, elle fête ses 17 ans et se passionne pour la musique. La jeune fille se renseigne en essayant d’intégrer des groupes musicaux et entre dans une formation : Les Guitares Brothers. L’un des musiciens se rend au Golf Drouot, pour demander une audition auprès d’Henri Leproux. Celui-ci connaît Claude Carrère, qui recherche une jeune chanteuse. Il passe les écouter et aussitôt, Annie commence une chanson. Claude Carrère l’interrompt pour en demander une autre. Elle entame « Chariot » de Pétula Clark, mais il souhaite entendre de nouveau un autre titre. La jeune artiste termine en interprétant « Je chante doucement » de la même chanteuse. Claude Carrère revient le lendemain avec le directeur artistique Jacques Plait (Disques Philips).
Claude Carrère et Jacques Plait décident de signer un contrat d’exclusivité en la baptisant « Sheila », le 15 Septembre 1962 avec ses parents puisque mineure. Elle sort son premier 45 tours « Sheila », le 13 Novembre 1962.
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NOUVELLE IDOLE !
(1963-1969)
Le second 45 tours « L’école est finie », paraît le 13 Février 1963 et se retrouve au premier rang des idoles pour les jeunes enfants, les adolescents et les familles réconciliés avec les yé-yé. Ses chansons incarnent des moments de vies que les gens désirent inconsciemment écouter. Elles proviennent du contenu avec le son, la coiffure, les tenues, etc. Sheila respire la naïveté avec ses yeux pétillants, le sourire aux lèvres, le tout accompagné d’un optimisme et de joie de vivre. C’est le temps de l’insouciance, celui d’une jeunesse reconnue assimilée à un pouvoir d’achat. Durant ces 2 décennies sixties et seventies, elle restera un phénomène évident au niveau des ventes de disques en France. La nouvelle chanteuse se positionnera à la première place des chanteuses féminines. Chaque super E.P (4 titres) ou single (2 titres) se classera dans le Top 15 mensuel officiel français. La jeune idole devient populaire et sympa en se prêtant à tous les jeux et rentre désormais dans le cœur du public.
Sheila enchaîne les succès : « Pendant les vacances », « Première surprise-partie » et « Le sifflet des copains ». A la rentrée, elle démarre une tournée directement en vedette principale à guichets fermés dans les salles de 2.000 personnes, avec parfois autant dehors car toutes les places se retiennent à l’avance.
Dès 1964, la jeune idole sort « Hello petite fille », puis entame la deuxième partie de sa tournée et fait complet partout. Sheila effectue des séances de dédicaces après les galas dans chaque ville jusqu’à épuisement. Petit à petit, elle subit du surmenage et se voit dans l’obligation d’annuler ses passages, dans beaucoup de villes. Claude Carrère lui stoppe la scène pour se consacrer uniquement au système du disque et de la télévision, qui pour lui sera bien plus rentable. C’est un système de carrière qui ne s’était jamais vu avant, avec le principe de gagner beaucoup d’argent sans l’investir dans un spectacle. Pendant toutes ces années, la chanteuse vivra de nouveau dans l’espoir de faire un show devant un public. Claude Carrère lui promettra souvent des prestations scéniques qui ne se feront jamais, jusqu’au jour où la corde cassera.
Son disque d’été « Chaque instant de chaque jour » est en première position de la saison au niveau des artistes féminines. Sheila se confie dans la presse avec humour le principe de son traitement. Malheureusement ces articles se transformeront sous le signe de la rumeur, de façon très sordide. Il est inutile d’évoquer tous ces ragots qui psychologiquement, lui feront le plus grand mal. Entre-temps, Claude Carrère crée le Club Sheila. Un magazine sera publié avec 10 numéros par an et terminera de paraître en 1981, comprenant 10.000 adhérents pour commencer et ira jusque 50.000 inscrits. Il y aura une lettre de l’idole qui parlera de son actualité, mais aussi des photos récentes à chaque fois, des rubriques de jeux, d’astrologie avec le « Sheilascope », également le cinéma pour « Le film du mois », un hit parade sans la chanteuse évidemment et une page « Spécial Inter Copains », pour ceux qui veulent se retrouver entre fans. En collaboration avec Claude Carrère, elle place son argent dans une affaire de confection en gros. Il crée une griffe de mode « La Boutique de Sheila », avec des modèles disponibles pour les jeunes filles dans les grands magasins de France. Ses parents deviennent les gérants de cette affaire et salariés du manager. Pendant 20 ans un système commence à s’installer où tout le monde dépendra de tout le monde, c’est-à-dire au final de Claude Carrère déjà homme d’affaires redoutable avec Sheila, représentant une source de bénéfices. Après la griffe distribuée dans les grands magasins, 48 boutiques s’ouvriront petit à petit un peu partout en France. Elle devient un phénomène de société, adulée de tous les jeunes.
La chanteuse est la petite fille de toutes les familles, qui l’adorent et suivent tous ses faits et gestes dans la presse avec beaucoup de succès : « Écoute ce disque » et « Vous les copains, je ne vous oublierai jamais », en 1965 « Toujours des beaux jours », « C’est toi que j’aime », « Devant le juke-box » en duo avec Akim, et « Le folklore américain », puis en 1966 « Le cinéma ».
Comme toutes les idoles de l’époque, Sheila devient actrice en jouant son premier rôle dans un film « Bang-Bang », qui deviendra un énorme succès en province. Parallèlement, son disque de l’été « Bang-Bang » figure en très bonne place des meilleures ventes et termine l’année avec « L’heure de la sortie » dans les mêmes conditions.
En 1967, elle continue avec les succès « La famille », « Adios amor » et « Le kilt, un sou c’est un sou… ». En 5 ans de carrière, la chanteuse atteint le niveau des 7 millions de disque dans le monde, dont 5 millions et demi en France. Sheila représente la fille moderne de l’époque que les jeunes adorent, l’idole des familles de 7 à 77 ans.
Après la période d’une adolescence gentiment émancipée de succès avec « Quand une fille aime un garçon » et surtout « Petite fille de français moyen » en 1968, elle incarne à la fois la jeune fille sentimentale dans « Long sera l’hiver » ou « La vamp » dévergondée au second degré.
L’année suivante en 1969, la variété traditionnelle refait surface avec « Arlequin », en passant par la mode baba-cool « La colline de Santa-Maria » ou aux claquettes de « Oncle Jo », toujours dans les classements du Top 15 mensuel officiel français.
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STAR A PAILLETTES !
(1970-1977)
Sheila entame les années 70 sur un rythme incroyable de succès : « Julietta », « Ma vie à t’aimer » et « Reviens, je t’aime ». Elle reste la seule « yé-yé girl » qui vend le mieux en cette nouvelle décennie. La chanteuse frappe encore très fort avec son plus gros hit « Les rois mages ». Cette chanson marque un virage dans sa carrière avec un style musical mélangeant la pop et la variété en 1971. Sheila se classe même en Espagne et jusqu’en Amérique du Sud (Argentine et Mexique) en enregistrant la version espagnole « Los reyes magos ».
Elle rassemble toujours un public de 7 à 77 ans, en mélangeant la jeunesse ado et les parents pour « Blancs, jaunes, rouges, noirs », « J’adore » en duo avec Aldo Maccione, puis en 1972 « Samson et Dalila », « Le mari de mama » et « Poupée de porcelaine ». En 10 ans de carrière, la chanteuse atteint le niveau des 15 millions de disques dans le monde, dont + 9 millions en France. Sheila est devenue la vedette féminine, la plus populaire en collaborant avec un « producteur musicien » spécialiste des succès. Il exploite au mieux, vers une clientèle familiale et surtout provinciale.
Le 13 Février 1973, les journaux de 13 heures diffusent en direct le « oui » de la chanteuse pour son mariage sur toutes les radios et télévisions de France. Quelques jours plus tard, le duo « Les gondoles à Venise » avec Ringo est un énorme tube.
La jeune mariée continue avec « Adam et Ève » et « Mélancolie », en 1974 « Le couple », « Tu es le soleil » et « Ne fais pas tanguer le bateau », en 1975 « C’est le cœur, les ordres du docteur », « Aimer avant de mourir » et « Quel tempérament de feu », puis en 1976 « Un prince en exil », « Patrick mon chéri », « Les femmes » et « L’amour qui brûle en moi » (1976).
L’année suivante en 1977, avec le single « L’Arche de Noé », elle figure toujours en première des ventes de singles, dans la catégorie des vedettes féminines.
Avant d’entamer une période européenne voire petit à petit internationale avec le disco, la chanteuse atteint le niveau des 20 millions de disques dans le monde, dont + 16 millions en France.
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REINE DU DISCO !
(1977-1980)
Claude Carrère lance un nouveau groupe S.B. Dévotion « Love me baby ». Le single est présenté aux radios, avec une pochette de promo blanche. Le titre passe partout et même en discothèque. La presse s’interroge sur ce mystérieux groupe car ils ne font aucune promo…
Incroyable mais vrai, il faut savoir que c’est le public qui au fur et à mesure, appelait les radios pour dire que la chanteuse ressemblait à la voix de Sheila. Après S.B. Dévotion « Love me baby » devenue très vite en tête des ventes et N°1 des discothèques, les disquaires reçoivent un deuxième pressage. On découvre que le « S » devient « Sheila » et le « B. Dévotion » en « Black Dévotion ». Le producteur et la chanteuse viennent de tester ce premier single en anglais de façon anonyme, à cause des programmateurs de radio et des disc-jockey dans les boîtes de nuits, n’imaginant pas qu’elle puisse se diriger vers une musique plus osée. Ils conservent de Sheila une image tellement populaire que sans le savoir, ces professionnels de la musique se font piéger aveuglément.
Le public adhère doublement au nouveau style d’une « Sheila Disco ». En télévision, elle apparaît avec « Love me baby » chorégraphié par Arthur Plasschaert en compagnie des B. Dévotion, vêtue d’un tee shirt coupé au-dessus du nombril, d’un short pailleté, d’un foulard noué autour du genou et des bottes. Petit à petit, le disque commence à sortir sur l’ensemble de l’Europe. La chanteuse parcourt le continent européen en participant à de nombreuses émissions et « Love me baby » se classe en Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suisse, Turquie, jusqu’au Canada, etc.
Un premier album dans la langue de Shakespeare paraît avec « Singin’in the rain » du célèbre film musical de Gene Kelly. Il sort dans 18 pays et obtient un succès mondial. Le single se classe partout en Europe (Allemagne, Angleterre « Top of the Pops », Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse, Turquie), puis en Afrique du Sud, Australie, au Canada, aux États-Unis (Billboard Disco Action Nationale), au Zimbabwe, etc.
En 1978, elle voyage beaucoup en Europe pour la promo de ses disques anglais en devenant l’une des reines du Disco avec « Hôtel de la plage » du film L’Hôtel de la plage, « I don’t need a doctor » (classé en Belgique, au Canada, Pays-Bas), « You light my fire » (classé en Allemagne, Angleterre « Top of the Pops », Canada, Irlande, Italie, Mexique, Turquie).
En fin d’année, la chanteuse fait une petite parenthèse en français avec « Kennedy Airport », l’un des grands succès de l’hiver.
La reine du disco européen publie en 1979 « Seven lonely days » (classé en Allemagne, Suède, Turquie). Sheila sort également pour l’été « No. No. No. No. » mais ne fera aucune promo de ce single, ni en France, ni en Europe. Il bénéficiera de plusieurs passages en radios et ce disque marque la fin d’une période anglaise pour une nouvelle aventure américaine.
En 1980, le groupe Chic connu pour le succès « Le freak, c’est chic » collabore avec Sheila à l’occasion de leur première production. Ils font partie des meilleurs groupes actuels, ayant su créer un son et des rythmes bien particuliers. Avec sa réputation devenue européenne, voire internationale, elle publie un premier album américain « King of the world », produit par Bernard Edwards à la création du concept et Nile Rodgers à la direction artistique. Il sort directement dans 32 pays avec le hit interplanétaire « Spacer ». Le disque est enregistré au Studio Power Station à New-York (États-Unis). Le résultat révèle une extraordinaire collaboration entre un groupe afro-américain qui produit une artiste blanche, pour la première fois dans l’histoire de la musique. Le titre leader « Spacer » devient un tube classé partout dans le monde en Europe (Allemagne, Angleterre « Top of the Pops », Belgique, Danemark, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Suède), puis en Afrique du Sud, Argentine, Australie, États-Unis (Billboard Hot Soul Singles, Cash Box Top 100 et Billboard Disco Hot 100), etc. De 1977 à 1980, ses 45 tours anglais totalisent au moins 15 millions de disques rien que pour cette période disco. Sheila & B. Dévotion participèrent à de nombreux shows télévisés sur une bonne partie de l’Europe. Elle fut parmi l’une des seules artistes françaises de renommée internationale à se placer dans les hits sur le continent européen et ailleurs, avec ses propres titres anglophones. Depuis le début de sa carrière, le total de ses ventes s’estiment à 40 millions de disques dans le monde, dont 20 millions en France.
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SOFT ROCK
(1980-1982)
Sheila continue sa carrière en publiant un nouvel album à l’américaine, mais cette fois-ci en français très Soft-Rock, comprenant « Pilote sur les ondes », « L’amour au téléphone » et « Les sommets blancs de Wolfgang ». Elle l’enregistre avec des nouveaux musiciens, dont Marc Hazon (Stone Age), Francis Moze (Magma), etc. Ce disque est bien loin de la variété traditionnelle française. La chanteuse propose un style musical très actuel avec du soft-rock, du ska et surtout des guitares électriques très présentes.
Après le single « Et ne la ramène pas » l’un des succès de l’été 1981 et « Une affaire d’amour », Sheila sort un deuxième album américain très Pop et Rock « Little darlin’ », avec le producteur californien Keith Olsen. Le disque est enregistré au Studio Goodnight L.A à Los Angeles (États-Unis). Il paraît dans le monde entier avec des critiques positives d’une presse musicale spécialisée en Europe et aux États-Unis, dont le magazine Rock’n’folk qui annonce des critiques positives en le considérant comme l’un des plus aboutis et d’une grande qualité. L’album propose un univers musical très rock et surtout une ambiance très californienne. L’artiste a travaillé avec les plus grands auteurs-compositeurs, ainsi que les meilleurs musiciens et choristes de tous les États-Unis. « Little darlin’ » se classe même Billboard Hot 100 et Cash Box.
En 1982, Sheila profite de se ressourcer à New-York et fait le point. Elle prend des cours de danse chez Frank Hatchett et Alvin Ailey (The Go-Go Dancer), directement dans la catégorie des professionnels. La chanteuse se retrouve très vite chez les débutants, car le niveau des américains ne vaut pas celui des français. Sheila s’inscrit en même temps dans une école d’art dramatique chez John Strasberg, le fils de Paula et Lee Strasberg (The Real Stage-Actor’s Studio). Il s’agit d’une base de technique qui consiste à jouer les émotions mises au grand jour, sur la scène devant les étudiants et les professeurs. Elle assiste à des pièces de théâtres, des comédies musicales, des soirées, etc.
La chanteuse alterne des allers et retours en France pour la sortie de ses singles « La tendresse d’un homme », le succès « Glori, gloria » et pleins de nouveaux projets à venir. En 20 ans de carrière, Sheila atteint le niveau des 40 millions de disques dans le monde, dont + 21 millions en France. Incroyable mais vrai dans l’histoire du microsillon, elle ne passa sur aucune scène parisienne en public. Le seul moyen de communication fut les émissions à la télévision et en radio, les interviews pour la presse et les séances photos.
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ON DIT…
(1983-1985)
Sheila crée son premier label de production New Era 83, pour la sortie de ses prochains disques chez Carrère Distribution. Le 13 Avril 1983, elle sort un premier album concept 100 % français et sans aucune adaptation : On dit… avec le single « Tangue au ». Il est écrit par les jeunes auteurs-compositeurs de la nouvelle génération Philippe Abitbol, Yves Martin et Gérard Presgurvic, avec une nouvelle voix et une nouvelle musique. Pour la première fois, la chanteuse choisit de A à Z, ses chansons, la pochette, etc. Les critiques se montrent hyper positives avec des retombées de médias d’une certaine presse, (Libération, Rock’n’folk, Télérama) touchée par sa démarche et saluant la reconnaissance artistique. Ils considèrent ce disque comme une libération personnelle avec une musique intemporelle, une écriture différente plus approfondie et le désigne comme meilleure production française de l’année.
En 1984, Sheila termine la promo du single « Jeanie » et participe pour la première fois en tant qu’invitée vedette au show de Maritie et Gilbert Carpentier, à un spécial Formule 1. Elle se demandait justement, pourquoi elle n’avait jamais eu son « Top à » ou « Numéro 1 ». Étonnés, ils lui expliquèrent que Claude Carrère venait les voir régulièrement avec des idées, mais à chaque fois le producteur revenait sur sa décision en pensant que ce n’était pas le bon moment…
Après le single « Plus de problème », la chanteuse publie à la rentrée un autre album concept « Je suis comme toi » un rock moderne tout à son image au son très actuel avec un texte dédié au public sur l’envie d’avoir envie. Le disque est produit par Yves Martin à la création du concept et à la réalisation artistique. Il correspond bien à son état d’esprit, à sa recherche musicale (entre le hip-hop et la musique africaine, le funk…), à son image pensé et conçu pour la scène. Sheila l’enregistre au Studio Compass Point à Nassau (Bahamas), réputé comme l’un des meilleurs au niveau de la sonorisation. On ressent bien l’équilibre entre toutes les chansons avec plusieurs styles musicaux différents. Yves Martin a beaucoup travaillé sur les percussions très omniprésentes, au niveau des arrangements. Le groupe Kool and the Gang qui enregistrait leur album « Fresh » au même endroit, participèrent dans les chœurs pour une chanson et le musicien Manu Katché était à la batterie. Les titres principaux sont « Film à l’envers », « L’écuyère » et « Emmenez-moi ». Les quotidiens et les revues spécialisés la félicitent, avec de bonnes critiques au niveau de la qualité musicale. Des journalistes et des animateurs de tous les horizons, dont Jean-Louis Foulquier (France Inter) et son assistant Didier Varrod (Francopholies de la Rochelle) deviennent militants de sa reconversion artistique en la défendant publiquement. Le 1er janvier 1985, une émission spéciale est diffusée avec le couturier branché Jean-Paul Gaultier. Il choisit Sheila en la métamorphosant pour la mise en scène du clip « Emmenez-moi ». Le styliste crée une ambiance en tenant compte des décors, des costumes, des accessoires, du maquillage et de la coiffure pour la chanson, avec la participation du Ministère de la Culture (Jack Lang) et une longue interview par le journaliste Michel Cressole (Libération).
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ENFIN…
SUR SCÈNE !
(1985-1986)
A partir du 22 Février 1985, Sheila présente enfin son premier spectacle parisien au Zénith, produit par Jean-Claude Camus. La mise en scène est gigantesque avec des décors, des danseurs, des choristes, des musiciens dont Patrick Bourgoin, Christophe Deschamps, André Manoukian, Olivier Masselot, etc. Les journalistes le présente comme un événement médiatique de premier ordre. Elle devient enfin une vraie chanteuse de scène, une artiste complète qui chante, qui danse, qui joue la comédie dans un show représentant sa carrière avec son passé, son présent, son futur en compagnie d’un public étonné et ravi. Tout le monde l’attendait au tournant sur la qualité du spectacle et comme la presse n’a écrit que des critiques élogieuses, les détracteurs se tournèrent vers la facilité en épluchant le nombre des spectateurs. La mode voulait que les artistes se produisent dans ces endroits là et Jean-Claude Camus refusa les prestations scéniques devant 2.000 personnes, au lieu des 6.000 prévues. Tout le métier se battait pour signer cet événement, qui constituait le retour de la chanteuse. Les représentations correspondaient à un passage de 3 semaines à l’Olympia.
Après une tournée du spectacle en France, Sheila accepte la proposition du réalisateur Raoul Ruiz surnommé le « Godard Chilien », spécialisé dans les longs métrages d’arts et d’essais en tournant quelque scènes pour une coproduction américano-portugaise. Il s’agit d’une version actuelle du film « L’Île au trésor » avec Anna Karina, Martin Landau, Melvil Poupaud, Jean-François Stévenin, etc.
Elle publie le dernier single « Chanteur de funky » chez Carrère Distribution et termine définitivement sa collaboration avec Claude Carrère. La chanteuse préfère rechercher une maison de disques, pour un contrat de licence et de distribution. Yves Martin, son directeur artistique et compagnon s’en occupe. Il trouvera des complications à cause des clans qui se forment car personne ne veut risquer un contrat, face à l’ancien manager ayant l’argent et le pouvoir dans le métier.
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TENDANCES
(1987-1988)
Sheila et Yves Martin redémarrent avec un nouveau label de production Marshe. Le producteur Jean-Claude Camus sert d’intermédiaire avec Phonogram (Groupe Polygram), pour la sortie du single « Comme aujourd’hui » en 1987.
Au moment de la publication du single « C’est ma vie », elle entre en salle d’opération pour une péritonite aiguë avec un début de septicémie. Pendant sa convalescence, la chanteuse se met à lire de nombreux livres du fondateur officiel de la doctrine spiritisme Allan Kardec et du philosophe indien Jiddu Krishnamurti, l’énergie cosmique du docteur philosophe Joseph Murphy sur l’autosuggestion, le mysticisme ou le subconscient. Sheila rencontre Patrick Drouot spécialisé sur le phénomène de la réincarnation. Avec l’aide de celui-ci, elle se met à des expériences en pratiquant la recherche de ses anciennes vies, etc.
En 1988, la chanteuse sort un nouvel album intitulé « Tendances » à cause des thèmes différents au niveau des textes. Le single « Pour te retrouver » est dédié à Maître Guinebert, que l’artiste côtoya par le passé. Les chansons sont écrites également par Didier Barbelivien, Jacques Cardona, Jean-Paul Dréau, Julien Lepers, Luc Plamondon, etc.
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LES ADIEUX
(1989-1997)
Sheila poursuit la promo de l’album avec les singles « Fragile » écrit et composé par Jean-Paul Dréau, puis « Partir » en 1989. A la rentrée, elle publie « Le tam-tam du vent » écrit et composé par Didier Barbelivien, extrait du dernier album mais avec une interprétation différente et des nouveaux arrangements musicaux.
Du 3 au 15 Octobre 1989, la chanteuse passe pour la première fois sur la scène de l’Olympia et y annonce ses adieux. Sheila vient de donner ce récital comme étant le dernier avec une partie de l’époque yé-yé et l’autre partie consacrée à ce qu’elle est devenue. La chanteuse évoque un ras-le-bol et une accumulation de mauvaise foi, de méchanceté et d’irrespect du nouveau système dans le métier.
En 1990, Sheila anime une nouvelle émission de variété Coups de cœur. Il s’agit d’une formule dans laquelle 4 célébrités du cinéma, du café-théâtre, de la chanson, de la danse ou du sport viendront parler de leurs coups de cœur sur l’actualité du spectacle. Ce premier essai en tant qu’animatrice porte ses fruits, puisque elle obtient près de 5 millions et demi de téléspectateurs. Les émissions suivantes feront une moyenne de 3 millions et demi.
Le 30 octobre 1992, Sheila publie un coffret collector de 3 C.D 1962-1992 en édition limitée pour ses 30 ans de carrière, avec une nouvelle chanson inédite « On s’dit plus rien ». A cette occasion, l’artiste participe à Music Stars de Michel Drucker, diffusée le 26 Décembre 1992. Sheila y ouvre les portes de sa maison en évoquant sa carrière avec des anecdotes, des souvenirs, mais également de sa vie actuelle. Le public la découvre très épanouie et très sereine. L’émission attire 8 millions de téléspectateurs en réalisant le meilleur score de l’année en deuxième partie de soirée.
Le 8 Mars 1993, elle coprésente avec Michel Drucker, l’émission Stars 90 « Spécial Claude François ». L’artiste y interprète un duo virtuel post-mortem « Dix-sept ans ». Le prime-time réunit 9 millions de téléspectateurs en battant et écrasant « La nuit des Césars ».
En Avril, Sheila publie son premier vrai livre « Chemins de lumière ». Il s’agit d’une analyse de sa vie personnelle, de ses aventures spirituelles et de sa découverte pour la sculpture avec une leçon rayonnante de vie. Elle explique ses rencontres avec les médiums, les spirites, les paras psychologues et décrit les voyages de ses vies antérieures.
En 1994, l’artiste joue le rôle principal du téléfilm policier Van Loc « Un grand flic de Marseille » pour l’épisode « L’Affaire Da Costa » avec Georges N’Guyen Van Loc, pour un score de 9 millions de téléspectateurs, le plus bel audimat de la série.
En 1995, Sheila publie un deuxième livre « Et si c’était vrai » et s’inspire de son histoire, en écrivant une partie de vérité de façon romancée. Elle déforme les noms des animateurs de télévision ou de radio, des attachés de presse, des journalistes, des photographes, des producteurs, des chansons, etc. Les fans devineront très vite « qui est qui » et arriveront rapidement à déceler les titres. L’artiste décrit l’ambiance des années glorieuses de sa carrière avec beaucoup d’humour. En fin d’année, Sheila devient porte-parole pour Jean-Luc Roméro et son association E.L.C.S (Élus Locaux Contre le Sida). Elle participera activement en collaborant avec les élus locaux, pour effectuer des démarches administratives, trouver des logements, etc.
Lors de l’été 1996, l’ex chanteuse anime une émission avec le chanteur Dave « Salut les Copains ». Le but de ce concept est de réunir les artistes de l’époque et actuels.
En 1997, Sheila publie son premier vrai roman « La captive », 100 % fiction. Ce livre entre dans la catégorie des romans d’aventures avec beaucoup de recherches sur le Bhoutan, etc.
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LE RETOUR SUR SCÈNE !
(1998-2001)
L’animateur Pascal Sevran intervient auprès de la maison de disques Arcade Music Company et Alain Puglia (Flarenasch). En 1998, Sheila revient en tant que chanteuse avec un nouvel album pour le plus grand bonheur de ses fans et de son public. Elle réenregistre ses anciennes chansons avec des arrangements musicaux différents dont « Spacer », puis des nouveaux titres. Le 3 Mars, la chanteuse reçoit la médaille du Commandeur de la Légion d’Honneur et Grade Chevalier de la Légion d’Honneur, par le président de la république Jacques Chirac.
Elle revit dans un tourbillon de promo et s’éclate dans une nouvelle version salsa de son plus gros hit « Les rois mages ».
Du 28 Septembre au 3 Octobre 1998, la chanteuse fait son retour à l’Olympia, enfin réconciliée avec le passé. Les fans et le public de toutes générations confondues se retrouvent dans la joie et la bonne humeur. Pour le premier soir, l’ingénieur du son dira que la salle était aussi forte que la scène à cause d’une certaine émotion et de joie. Sheila entame une grande tournée avec de nouveau une prolongation à l’Olympia, les 26, 27 et 28 Février 1999.
Après une longue tournée, elle publie le 9 novembre un nouvel album « Dense » bien différent des précédents et très variés, avec de la dance, de la salsa, du reggae celtique, etc. En 2000 et 2001, la chanteuse vit au rythme des galas…
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JAMAIS DEUX SANS TOI
(2002-2006)
Le 14 Février 2002, Sheila présente pour la première fois un récital acoustique sur Canal Jimmy, par l’intermédiaire de Franck Appietto, avec une longue interview seule face à un miroir en répondant aux questions du journaliste Didier Varrod. Elle reprend des chansons inattendues : « Smile » de Charlie Chaplin et « How sweet is, to be loved by you » de James Taylor. La maman de la chanteuse décède le 12 Août 2002 et c’est avec beaucoup de courage que Sheila doit affronter cette douleur en continuant ses galas. Le 28 Août, c’est au tour de son papa et subit doublement cette épreuve. Grâce au soutien et à l’amour de son public, elle essaie tant bien que mal de préparer ses projets artistiques.
En Septembre, la chanteuse publie un mini-album « Seulement pour toi ». Il regroupe des réenregistrements avec de nouveaux arrangements musicaux en studio, très acoustique. Sheila offre un registre tout à son image de façon naturelle avec notamment « Toutes ces vies ». Elle participe à une émission spéciale pour ses 40 ans de carrière, avec des duos et des invités pour un hommage animé par Michel Drucker. Le prime-time atteint le score de 5 millions de téléspectateurs en battant la « Star Academy » sur .T.F.1.
Du 1er au 9 Novembre 2002, la chanteuse présente un spectacle « Jamais deux sans toi » en fêtant ses 40 ans de carrière. La presse salue cet événement en le décrivant, comme très classe avec une première partie très acoustique et une une deuxième très rythmée.
En 2003, Sheila publie un livre d’entretien « Ne vous fiez pas aux apparences » avec le journaliste Didier Varrod. L’histoire d’une chanteuse populaire au kitsch sublimé, contre le destin d’une femme sur 40 ans de vie et 30 heures d’interviews. Elle évoque son enfance, son adolescence, sa carrière, son mariage, son divorce, ses grandes rencontres et pleins d’anecdotes. La chanteuse repart en tournée avec beaucoup de galas dans toute la France.
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ENFIN DISPONIBLE !
(2006-2011)
Sheila collabore avec le président directeur général Thierry Chassagne (Warner Music France) et le directeur général de la firme, Alain Veille. Il s’agit de rééditer tous les enregistrements effectués de 1962 à nos jours. L’intégrale intitulée « Juste comme ça » sort le 30 Octobre 2006, avec la totalité de ses enregistrements, des inédits et surtout un nouveau titre « L’amour pour seule prière » écrit et composé par Laurent Marimbert.
A partir du 19 et jusqu’au 28 Décembre 2006, elle présente un nouveau spectacle acoustique « Enfin disponible ! : C’est écrit » au Cabaret Sauvage, avec 2 chansons inédites coécrite par la chanteuse Clarika. L’artiste le promène à travers la France avec une prolongation à 2 reprises, les 21 Septembre 2007 et 04 Mars 2008, dans la salle de l’Olympia.
Sheila participe en tant qu’actrice dans un court-métrage « La dinde » pour Canal Plus avec l’opération « La collection écrite pour… », par le journaliste Patrick Thévenin (Têtu et Inrocks) et d’une jeune réalisatrice Anna La Chocha. Elle se lance vers un nouvel univers en interprétant un personnage « à contre-emploi ». On y retrouve l’esprit de la série américaine « Desperate housewives », avec la chanteuse incarnant parfaitement son rôle.
En 2009 et 2010, Sheila participe 2 années de suite à la tournée « Âge Tendre et Têtes de Bois » (Saisons 4 et 5), dans toute la France avec 2 prestations par jour. Elle devient danseuse pour la deuxième saison de l’émission « Danse avec les stars » avec comme partenaire Julien Brugel sur T.F.1, à partir de la rentrée en 2011 et pendant plusieurs semaines jusqu’en demi-finale.
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CE SOIR, C’EST NOTRE ANNIVERSAIRE
(2012-2016)
Les 21, 22 et 23 Septembre 2012, Sheila fête ses 5 fois 10 ans à l’Olympia à guichets fermés, dans une ambiance survoltée avec un spectacle complet.
Elle sort enfin un nouvel album « Solide » très attendu par les fans, avec des chansons écrites par Nina Bouraoui, Florian Gazan, Jacques Vénéruso, etc. L’extrait choisit est « Pour sauver l’amour ». Le disque contient des arrangements très américains entre la ballade, l’électro, la pop, le folk et le rock avec un son actuel. La chaîne France 3, diffuse le documentaire « Sheila, l’histoire d’une vie » de Gérard Pont et de l’animateur Anthony Martin, avec la participation de Pierre Desplanches (Guitares Brothers), de l’attachée de presse Annie Markhan, d’Yves Martin, du producteur californien Keith Olsen et de Nile Rodgers (Groupe Chic). En 2013, elle reçoit une Victoire d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière aux Victoires de la Musique.
A la rentrée, la chanteuse publie un nouveau livre « Danse avec ta vie » en se confiant à propos de ses parents, de son fils, etc. Il contient des chapitres portant le nom d’une danse en souvenir de l’émission « Danse avec les stars » et chacune évoque sa vie. En 2014 et 2015, elle fait énormément de galas à travers la France. Le 28 mai 2016, la chanteuse reçoit l’Achievement Award à l’occasion du 16th Annual Murex d’Or Awards Ceremony, pour l’ensemble de sa carrière par le ministre du tourisme à Beyrouth (Liban).
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LES BONHEURS DE LA VIE
(2016-2019)
Le 19 Octobre 2016, Sheila publie un nouveau livre « Les bonheurs de la vie » sur le bien-être avec à la fois des anecdotes sur sa carrière et beaucoup de conseils sur le sport, la détente et la façon de positiver dans la vie. Parallèlement, elle participe à la Tournée des Idoles-Âge Tendre (Saison 10) dans toute la France, pour 2 prestations scéniques par jour.
Les 16 et 17 Août 2017, la chanteuse fête son anniversaire pour 2 soirées exceptionnelles avec un nouveau spectacle en compagnie d’une nouvelle équipe : les musiciens du groupe H-Taag, au Théâtre de l’Alhambra.
Sheila remet ça pour 2 représentations au Casino de Paris, le 8 Décembre 2017 et une diffusion en intégralité sur la chaîne Paris-Première en direct le 9 Décembre 2017.
Dès janvier 2018, elle reprend la Tournée des Idoles-Âge Tendre (Saison 11) avec toujours 2 représentations par jour dans toute la France.
Entre-temps la chanteuse fait pas mal de galas à travers la France et termine l’année à la Salle Pleyel, le 28 Décembre 2018.
En 2019 et 2020, Sheila passe beaucoup de temps entre les galas en passant par la Belgique et le Canada, puis la suite de l’enregistrement de son nouvel album à venir. A partir du 5 juin 2020, un single en téléchargement « Septième continent » Version Piano Voix, fait son apparition en attendant le prochain album avec également un coffret pour les 40 ans de « Spacer » comprenant des versions inédites de l’album « King of the world » sorti en 1980.
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VENUE D’AILLEURS
Enfin, le 2 avril 2021, elle présente son nouvel album « Venue d’ailleurs » avec deux extraits « Tous yéyé » et « La rumeur ». Le disque correspond à son histoire et presque à son autobiographie musicale, comme le plus personnel. L’ambiance des chansons se révèle entre la joie et la mélancolie. Le style est très éclectique allant du piano-voix au disco, de la folk, l’électro-pop, et le rock. Cet album représente presque 60 ans de carrière avec la participation du Groupe H-Taag, Alex Ligertwood (Groupe Santana), Jason Scheff (Groupe Chicago), Keith Olsen, Nile Rodgers (Groupe Chic), mais aussi des nouveaux venus comme Élio Antony, Valérie Fayolle, Jean-Félix Lalanne, Pierre-Yves Lebert, Maxime Legrand (Zappeur Palace), Virginie Luypaerts, Philippe Rombi, Amaury Salmon, Christian Siméon, Valérie Véga, Jacques Vénéruso, etc.
La chanteuse partira en tournée dans toute la France, et fête à guichets fermés son 60ème anniversaire de carrière à la Salle Pleyel, les 11 et 12 novembre 2022. De nouveau, Sheila parcourt le pays et également l’étranger pour sa tournée, puis prolonge cet anniversaire le 12 novembre 2023 au Grand Rex, toujours à guichets fermés. Elle récidivera l’année prochaine, les 15 et 16 novembre 2024 à la Salle Pleyel…
Grâce à la publication de quelques compilations et la réédition de quelques albums, Sheila atteint les 45 millions de disques au niveau mondial, dont + 23 millions en France. Le site officiel annonce le chiffre des 85 millions de disques à travers le monde… Malgré ou grâce à la crise du marché et du téléchargement, elle figure toujours en première place des vedettes féminines de 1963 à aujourd’hui.
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